MaWallonie - Projets "Pour un meilleur à venir" et "Pour un monde à co-construire" - Pôle Créatif Liégeois
Axe 1 : Comment favoriser la solidarité et la proximité en Wallonie ?
Pour développer la solidarité et la créativité de façon locale :
Les Cercles locaux de Créativité solidaire ⇒
https://sites.google.com/view/cercleslocauxdecreativitesolid/
Le 12 septembre 2020, le Pôle Créatif Liégeois a lancé les Cercles locaux de Créativité solidaire. Ils se caractérisent par les missions suivantes :
Tout d'abord, ce sont des cercles de parole où chacun.e peut déposer son ressenti sans être jugé.e;
Ce sont aussi des cercles de solution où chacun.e peut imaginer des solutions à des problèmes locaux, individuels ou collectifs ;
Il est également possible de proposer des projets, de les lancer et de les accompagner au sein de ces cercles.
Les problèmes rencontrés peuvent être de plusieurs types : une perte d'emploi, une perte de logement, une difficulté psychologique, etc.
Les citoyens qui font partie des Cercles peuvent soutenir moralement et apporter leur aide, mais pas remplacer les professionnels dans les différents domaines (Forem, psychologues, etc). Au besoin, les personnes en demande sont redirigées vers les services compétents.
A côté des Cercles existent aussi les Relais créatifs. Dans les communes ou quartiers, les Relais créatifs sont des personnes attentives aux problèmes des citoyens ou aux projets liés à leur secteur géographique ; ils relaient l'information en faisant appel aux Cercles. Les Relais créatifs et les Cercles locaux de Créativité solidaire sont repris dans LeRéseau : https://sites.google.com/view/lereseau/.
Axe 2 : Comment faire de la Wallonie une nouvelle terre de prospérité économique ?Pour créer des métiers nécessaires, utiles, locaux :
Des entreprises locales en économie circulaire/régénérative, comme les micro-fermes, l’artisanat, le recyclage, etc.
Il est possible de connaître une nouvelle prospérité économique en créant les conditions du possible pour le déploiement d’emplois locaux, utiles et nécessaires, comme les micro-fermes, l’artisanat, le recyclage, la rénovation de bâtiments, l’économie circulaire, l’économie régénérative, etc.
Nos connaissances, Sébastien LEWY ou Stephan HOORNAERT, s’en occupent déjà :
Sébastien LEWY en économie circulaire - https://www.facebook.com/sebastien.lewy Sébastien se préoccupe notamment de réaliser le bilan carbone des entreprises et, ensuite, d’imaginer des solutions pour décarboner ces entreprises.
Stephan HOORNAERT - https://issuu.com/hoornaertstephan/docs/ecocirnamur-3
La biomimétique est un processus créatif interdisciplinaire entre la biologie et la technologie dans le but de résoudre des problèmes anthropocentriques par l’abstraction, le transfert et l’application de connaissances issues de modèles biologiques. http://www.morpho-biomimicry.be/
Stephan estime que chacun devrait être biomiméticien, s’inspirer du génie de la nature, car cela est possible à grande comme à petit échelle ; par exemple, pour le fonctionnement d'une ville ou d'une maison à la façon d'une forêt. Pour cela, il faut absolument revoir notre façon de faire et d'envisager le monde afin d'arriver à une vraie transversalité disciplinaire.
Enfin, lors du processus d’élaboration d’un nouveau « produit », il est important de se demander si celui-ci est vraiment intéressant pour les clients, mais aussi de s’assurer qu’il nuise le moins possible à l’environnement.
Pour améliorer la vie des habitants de la Wallonie et aussi du monde entier :
Appliquer une RSE généralisée, prenant aussi en compte le coût de la pollution et de la destruction de la planète. Voici un site qui explique ce qu’est la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) :
https://www.novethic.fr/entreprises-responsables/quest-ce-que-la-rse.html
D’autre part, vouloir partir en avion à l’heure actuelle est un plan contre-productif pour l’environnement, sauf quand nous aurons des avions qui fonctionneront à l’hydrogène vert ⇒ cfr Airbus et ses 3 futurs avions :
Enfin, il existe des coopératives citoyennes de production d’énergie renouvelable en Wallonie qui, comme HesbEnergie (https://hesbenergie.be/), développent des projets éoliens et hydroélectriques financés par des citoyens (coopérateurs). De plus, HesbEnergie propose l’achat d’électricité 100 % verte et citoyenne via Cociter - Comptoir Citoyen des Énergies - (https://www.cociter.be/) qui appartient à 12 coopératives wallonnes de production d’énergie renouvelable (dont HesbEnergie).
Quelques exemples de réalisations mises sur pied par HesbEnergie :
Centrale hydroélectrique à Liège (Grosses Battes) :
https://hesbenergie.be/nos-projets/hydroelectricite-ourthe-et-sambre/grosse-battes-liege/
Parc éolien de Fernelmont :
https://hesbenergie.be/nos-projets/eoliens/fernelmont/
Parc éolien de Juprelle :
https://hesbenergie.be/nos-projets/eoliens/juprelle-et-bassenge/
La participation citoyenne aux projets d’électricité verte est importante pour amorcer le changement écologique. Les citoyens qui se mobilisent peuvent montrer l’exemple aux gouvernements. Un partenariat peut alors naître de cet élan écologique.
Tous acteurs pour sauver la planète !
Pour créer les conditions du possible à une grande participation de chacun.e dans la société :
Les Cercles locaux de Créativité solidaire ⇒
https://sites.google.com/view/cercleslocauxdecreativitesolid/
Les Cercles locaux de Créativité solidaire et les Relais créatifs se réunissent le premier lundi de chaque mois. Ce rendez-vous s’appelle : Café citoyen - cercle de solutions, en partenariat avec le Cercle culturel Leonardo da Vinci, Rue Cockerill, 86, à 4100 Seraing-centre. Lorsqu’il n’est pas possible d’y assister en présentiel, ce Café citoyen se tient en visioconférence. Nous y cherchons principalement des solutions à des problèmes sociaux qui nous sont amenés.
Cette activité s’inscrit dans un projet du Pôle Créatif Liégeois qui suggère aux habitant.e.s des quartiers et des communes de la province de Liège de soutenir les personnes proches dans leurs projets ou dans leurs problèmes (logement, emploi, santé, etc) - sans empiéter sur le travail des professionnels.
Ces Cercles locaux de Créativité solidaire comportent deux volets : une partie d’écoute active et bienveillante et une autre partie de recherche de solutions pour les projets ou les problèmes des personnes proches.
Quelques exemples parmi les nombreux projets proposés lors de ces rendez-vous :
Création de comités de quartier ;
Saint-Nicolas alternative pour les enfants du quartier ;
Création du projet local Dialogues en humanité
(https://www.facebook.com/Dialoguesenhumanite/) ;Création d’un atelier « Mandalas ».
Pour créer des emplois de qualité, utiles, locaux :
Les métiers de la Transition (nourriture, artisanat, recyclage, économie circulaire, etc).
Le Pôle Créatif Liégeois propose de se recentrer sur les besoins primaires au niveau local :
Se nourrir ;
Se laver ;
Se loger ;
Se vêtir ;
Communiquer ;
Se récréer ;
Apprendre ;
Se mouvoir ;
Se soigner.
Pour plus de détails, veuillez vous référer au site suivant qui traduit un article de Rob HOPKINS à propos des métiers anciens :
Pour tous ces métiers liés aux besoins primaires, nous proposons de développer l’artisanat de qualité et des coopératives locales.
Quelques exemples qui existent déjà :
Maraîcher à Ivoz-Ramet ⇒ Marc Pellizzer et son ASBL Zami :
https://www.facebook.com/zami.asbl
Tisanière à Vaux-sous-Chèvremont ⇒ Séverine Bouvé :
https://www.facebook.com/feuillesdherbe et https://www.feuillesdherbe.be/
Coopérative vinicole à Heure-Le-Romain ⇒ Vin de Liège : https://www.vindeliege.be/
Coopérative à Liège ⇒ centre d’entreprises en Wallonie dédié aux entreprises et aux acteurs de la transition : Novacitis : https://novacitis.be/
Le Pôle Créatif Liégeois - qui met l’accent sur les réseaux - s'articule autour de deux grands projets : « Pour un meilleur à venir » et « Pour un monde à co-construire »
« Pour un meilleur à venir »
https://sites.google.com/view/pourunmeilleuravenir/
Ce projet envisage le présent et l’avenir, non seulement de notre planète, mais aussi de ses habitants. Il comporte notamment une dimension écologique.
Ainsi, nous sommes en lien avec le mouvement international des Villes en Transition lancé en Angleterre, à Totnes, en 2006 par Rob HOPKINS. Ce dernier a écrit un livre qui s'intitule « Et si… on libérait notre imagination pour créer le futur que nous voulons ? » :
Cet ouvrage propose des exemples de petites victoires qui améliorent concrètement la vie des citoyens. Elles ont été récoltées par Rob Hopkins lui-même aux quatre coins du monde et, notamment, à Liège (pages 191 à 196) :
https://www.robhopkins.net/2018/03/26/a-delicious-taste-of-the-future-in-liege/
https://transitionnetwork.org/news-and-blog/three-inspirational-days-in-liege/
https://www.youtube.com/watch?v=6J--fvZ9Wj0&feature=youtu.be
Comme Rob HOPKINS, nous pensons que l'imagination peut nous aider à améliorer notre futur. Nous sensibilisons les citoyens aux idées développées dans ce livre.
Nous sommes également en contact avec des mouvements de jeunes investis dans la cause écologiste comme Youth for Climate Belgique, dont Adélaïde CHARLIER est la responsable.
Dans ce cadre, nous prônons notamment la création de mini-forêts Miyawaki :
https://www.rtbf.be/info/regions/detail_willemeau-planter-un-arbre-c-est-bien-planter-1530-arbres-c-est-miyawaki?id=10360887
Ce projet comporte également une dimension spirituelle. Nous nous inspirons des valeurs des Peuples Premiers ou Racines, évoquées notamment dans l’ouvrage de la journaliste Frederika VAN INGEN, « Sagesses d’ailleurs pour vivre aujourd’hui » ou dans le livre de l’anthropologue Audrey CHAPOT « Tel un roseau ». Parmi ces valeurs, nous pouvons souligner celles-ci :
L’existence d’un « Grand Esprit » unique, spirituel, tout-puissant, créateur du ciel et de la terre. Il est doté d’une grande sagesse. Les Peuples Premiers le nomment parfois « Grand Mystère ».
Une conscience profonde du sacré. Tout vient du « Grand Esprit », tout a en son sein une sorte de souffle ou d’âme.
Un grand respect pour la nature et une relation très intime avec la Terre, envisagée comme un être vivant (Terre mère). On peut comprendre la spiritualité autochtone à partir du concept de « relation », peut-être même davantage d’« interrelation », c’est-à-dire des relations mutuelles entre les êtres. Ce concept holistique recouvre non seulement la vie humaine mais aussi la vie de l’univers et de toutes choses qu’il contient, qu’elles soient animées ou non. Bref, toutes les facettes de la création sont interreliées et en harmonie les unes avec les autres. Tout est lié par le cercle de la vie.
L’autochtone fait partie de la création : il est en elle, non au-dessus ou à l’extérieur d’elle. La respecter, c’est se respecter soi-même. D’où l’importance de l’écologie, de la communauté (tous sont en lien les uns avec les autres), du partage, de l’humilité vis-à-vis de ce grand ensemble.
Une haute appréciation de l’hospitalité, vue comme une des grandes vertus.
La révérence pour les parents, le soutien et le respect des Anciens. Dans une culture orale, ce sont eux qui en savent le plus. Ils sont porteurs d’une grande sagesse.
La fraternité universelle, l’égalité des personnes, la paix avec toutes les personnes et tous les autres éléments de la création : c’est le groupe qui compte.
Un grand respect pour les défunts, une croyance en la communication avec eux. Leurs esprits peuvent nous aider ou nous nuire. Les autochtones croient en l’immortalité de l’âme, au pouvoir de la prière et à une vie éternelle.
« Pour un monde à co-construire »
https://sites.google.com/view/pourunmondeacoconstruire/
Il concerne la sensibilisation à l’inclusion, de façon à ce que chacun trouve sa place dans la société. Il s'inspire du film réalisé et joué par Jodie FOSTER, « Le petit homme » : https://youtu.be/c6ztmvqc72o (bande-annonce en anglais).
Ce film explique les difficultés rencontrées par un enfant « Haut Potentiel ». Il montre que l’inclusion de ces personnes atypiques dans la société permettrait d’améliorer le quotidien de tous par les idées créatives qu’elles peuvent apporter. Ces enfants atypiques sont, le plus souvent, rejetés par leurs camarades.
A l’âge adulte, cela ne s’arrange pas. Ils ont du mal à trouver leur place dans un monde où l’appartenance à un groupe est primordial. En faisant connaître leurs spécificités, leurs différences et l’enrichissement qu’elles peuvent apporter à la société, on poursuit deux objectifs : le mieux-être de ces personnes et l’utilisation de leurs capacités pour le bien commun.
Le projet « Pour un monde à co-construire » ne s’intéresse pas qu’aux personnes à Haut Potentiel, mais à tout type de différence. Le film n’est qu’un exemple parmi d’autres.
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