Que faire pour aller mieux ?

VOICI MA MÉTHODE POUR ALLER MIEUX

(par Myriam Delvenne)

Quand je sens que les choses m’échappent, que je ne parviens pas à me sentir bien, je cherche des solutions pour ne pas “sombrer”. J’ai trouvé une méthode qui fonctionne bien. Elle est en deux parties : la première est la recherche du positif et la seconde est l’aide apportée aux autres.

Au départ, j’ai l’impression que tout va mal : j’ai peu dormi, j’ai eu mal au dos, ou ailleurs. Je me lève encore fatiguée, je me sens nulle et inutile. J’ai peur de plein de choses : de la mort, de perdre les gens que j’aime, que cela ne se passe pas bien au boulot, que personne ne me comprenne, … Bref, rien ne va.

J’ai l’impression que personne ne pourrait m’aider, même si je le demandais. Je sens que cela doit venir de moi. Alors voici la méthode que j’ai mise en place pour aller mieux :

Tout d’abord, je fais la liste de tout ce qui va bien. J’y mets même les plus petites choses, comme être en vie. Chacun peut y mettre ce qu’il veut. C’est personnel. Il est impossible de ne pas trouver une infime parcelle de positif, même si on a l'impression que tout va mal.

Cependant, on peut compléter cette liste par toute une série d’actions positives comme, par exemple, contempler la nature. Quand il fait gris, qu’il pleut, il y a quand même de la beauté dans la nature. Pour certains, un soleil radieux n’aide pas parce qu’il fait trop chaud. Mais le ciel bleu peut leur apporter de la joie. La nature est, en soi, quelque chose de beau et d’inspirant, mais il existe plein d’autres choses qui sont agréables et qui peuvent faire du bien. Cela peut être un aliment qu’on aime particulièrement ou se prélasser dans son bain. Une douche peut aussi faire l’affaire. Les savons qui dégagent une odeur agréable ou l’aromathérapie donnent des sensations olfactives positives. On peut écouter de la musique que l’on aime particulièrement, se plonger dans la lecture d’un livre ou d’un article, faire une pause, penser à soi, se faire du bien, pratiquer des exercices de relaxation ou de méditation. On peut aussi aller faire une promenade dans la nature, s’adonner à un sport comme la course à pied ou le vélo, … la liste est longue et non exhaustive.

Après avoir listé tout ce qui va bien, je prends soin d'occulter tout ce qui va mal. Il ne faut surtout pas mettre en balance les deux, car la balance pourrait pencher du côté de ce qui va mal. Le but est de ne pas encombrer l’esprit de sentiments désagréables. Je me concentre essentiellement sur ce qui va bien. Penser au positif a pour conséquence d’attirer le positif.

Il ne faut pas croire que cela soit facile. C'est du travail. Cela n'arrive pas sans rien faire. Il faut le vouloir. Il est nécessaire d’être dans une démarche de vouloir améliorer la situation.

C’est bon pour le moral de se sentir utile, mais il n’est pas possible d’aider les autres si on ne va pas bien soi-même. Donc, se concentrer sur soi est la première chose à faire. C'est par cela qu'il faut commencer. À partir du moment où on a réussi à améliorer la perception que l’on a de sa vie, qu’on se sent mieux, on peut penser à aider les autres. C’est la seconde phase de la reconstruction. En aidant les autres, on se sent utile et on a une meilleure perception de soi. On est heureux de pouvoir rendre service. Les soucis des autres font que l’on relativise les siens. On s’aperçoit qu’il y a des gens qui ont plus de problèmes que soi. C’est terriblement gratifiant d’aider et d’améliorer le quotidien de personnes qui ont des difficultés.

 

Commentaires

  1. Je pense qu il serait super pour nous-mêmes, d'entretenir et de se concentrer sur tout ce qui est constructif.
    Que puis- je faire aujourd'hui pour mon bien-être et par conséquent pour autrui?
    À méditer...

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