Résumé du livre de Rob HOPKINS, "Et si... on libérait notre imagination pour créer le futur que nous voulons ?" (suite et fin)

Et si... on libérait notre imagination

pour créer le futur que nous voulons ?

Résumé du livre de Rob HOPKINS

(Par Myriam Delvenne)

De temps en temps, je vous présente des extraits du dernier livre de Rob HOPKINS, l'initiateur du mouvement international des Villes en Transition : "Et si... on libérait notre imagination pour créer le futur que nous voulons?". Rob nous inspire pour nos "Cercles locaux de Créativité solidaire". Pour ce dernier billet consacré à Rob HOPKINS, je vous propose un résumé du livre, chapitre par chapitre.

Voici une vidéo de ROB HOPKINS où il nous parle de la transition : 
https://www.youtube.com/embed/3d5S1t2WuOA

Son ouvrage est composé de 9 chapitres :

    1. Et si nous prenions le jeu au sérieux ? 

      Cette initiative remet le jeu au centre de la rue :

      https://www.robhopkins.net/2017/05/18/traffic-just-needs-to-be-put-in-its-place-and-then-this-happen/ (en anglais).

      Cette initiative en Angleterre vise à rendre aux enfants un espace de jeu dans la rue. Pour ce faire, les organisateurs ferment une ou plusieurs rues au trafic routier pendant quelques heures. Les enfants, parfois accompagnés de leurs parents, sortent dans la rue et créent des jeux en dessinant sur le sol avec des craies de couleurs ; ils peuvent rouler en vélo, jouer au ballon, sauter à la corde, … Ce sont les enfants qui sont maîtres de l’espace public pour le plus grand bonheur de leurs parents.

      Voici le site qui propose cette initiative en Angleterre : https://playingout.net/

    2. Et si nous prenions soin de notre santé en prenant soin de notre imagination ?

      Cette initiative propose de guérir grâce à l'imagination :

      https://www.robhopkins.net/2018/10/15/rosalie-summerton-on-how-art-angel-heals-the-imagination/ (en anglais).

      En Écosse, une initiative intéressante a vu le jour dans la ville de Dundee. Il s’agit d’aider les personnes souffrant d’anxiété ou de problèmes de santé mentale par l’art. Le nom de cette initiative est « Art Angel ». Les personnes qui bénéficient de cette méthode sont dépressives, bipolaires ou autres. Mais quand elles créent, elles sont surtout artistes et oublient leurs difficultés. L’art est un formidable outil de transformation. Les personnes travaillent sur leur œuvre d’art, apprennent des techniques, pensent à ce qu’elles vont créer, découvrent d’autres artistes, vont à des expositions, développent leur intérêt et leur passion pour l’art. C’est une véritable thérapie. Cela permet de remédier à la réduction d’imagination engendrée par l’anxiété. Cette initiative englobe toutes les formes d’art, que ce soit la peinture, la sculpture, l’écriture, …

      Voici le site qui propose cette initiative en Écosse : https://artangeldundee.org.uk/

    3. Et si nous suivions l'exemple de la nature ?

      Cette initiative propose de faire de Londres un immense parc national :

      https://www.robhopkins.net/2018/04/09/daniel-raven-ellison-on-what-if-london-were-a-national-park-city/ (en anglais).

      Le pari était risqué. C’est un géographe qui s’y est collé : Daniel Raven. Il a décidé de sensibiliser la population et les politiques à cette idée un peu folle. Le but est d’améliorer la capitale anglaise en la rendant plus verte, plus saine et plus sauvage. Un exemple : créer une carte qui ne reprenne que les espaces verts en omettant tous les bâtiments. Il y a énormément de parcs à Londres. Les Londoniens ont l’habitude de voir un plan du métro, alors que marcher de Leicester Square à Covent Garden ne leur prend que deux minutes à pied. Leur vision de la ville est déformée par la carte du métro. Un autre exemple : créer des jardins devant les maisons. Cette initiative vise à faire prendre conscience de toute la nature qui existe à l’intérieur de Londres et dans sa périphérie, de profiter de cette nature, de s’y promener et de l’accroitre tout en la préservant.

      Voici le site qui propose cette initiative en Angleterre : https://www.nationalparkcity.london/

    4.  Et si nous luttions pour nous réapproprier notre attention ?

      Voici un article à propos des répercussions des nouvelles technologies sur notre attention :

      https://www.robhopkins.net/2018/01/23/dr-larry-rosen-on-activism-and-imagination-in-the-age-of-the-distracted-mind/ (en anglais).

      Le Docteur Larry Rosen est un spécialiste de l’impact psychologique des nouvelles technologies sur les humains. Il a étudié cela durant 33 ans et a écrit 7 livres sur le sujet. Par exemple, il y a eu des expériences menées sur des personnes à qui on branchait des électrodes sur les doigts pour vérifier une réponse cutanée et la fréquence cardiaque durant le visionnage d’une vidéo. Ensuite, on leur disait que leur téléphone risquait de provoquer des interférences avec les appareils de mesure. On mettait le téléphone à quatre mètres de la personne sur laquelle étaient placées les électrodes et on commençait à lui envoyer des tas de SMS durant 60 minutes. On découvrait ensuite ce que les mesures montraient : à chaque arrivée de message correspondait une réponse cutanée qui était traduite comme une excitation. Lors de la réception d’un message sur le téléphone, le corps secrète du cortisol et de l’alpha-amylase, mais aussi de l’adrénaline. Toutes ces substances sont créées en cas de stress. Ce n’est donc pas bon pour l’organisme. Le cortisol, en soi, n’est pas mauvais ; c’est même très bon, par exemple pour se réveiller le matin. C’est la trop grande quantité de cortisol qui est mauvaise. Il y a également un lien prouvé entre notre capacité à nous concentrer, notre baisse d’attention due à toute cette technologie et la baisse de notre imagination.

      De plus, Daniel Raven a remarqué que les enfants peuvent apprendre de leurs parents jusqu’à l’âge de 12 ans. Ensuite, ils se font leur propre idée des choses. Cependant, si on donne un téléphone portable à un enfant de 5 ans (ou moins), il aura son attention captée par ce nouveau jouet et n’écoutera plus les adultes qui tentent de l’élever.

      Voici le site qui parle d’un des livres de Larry Rosen intitulé « L’esprit distrait » et des moyens que l’on peut mettre en œuvre pour y remédier : https://behavioralscientist.org/remedies-distracted-mind/ Il préconise notamment d’oublier son téléphone portable durant certaines heures de la journée et/ou de désactiver les alertes de tout type, y compris les vibrations.

    5.  Et si l'école nourrissait nos enfants ?

      Contrairement à la plupart des chercheur interrogés, Marjorie Taylor pense qu’elle n’observe pas un déclin de l'imagination chez les enfants :

      https://www.robhopkins.net/2018/10/23/marjorie-taylor-on-imaginary-friends-i-have-not-seen-a-decline/ (en anglais).

      Marjorie Taylor est professeur de psychologie à l’Université d’Oregon et est l’auteur du livre « Imaginary Companions and the Children who Create Them ». Un certain nombre - plus d’un tiers des enfants en âge préscolaire - aime créer un ami imaginaire, mais aussi un paracosme, qui est un monde imaginaire détaillé. Dans son « Imagination Lab », Marjorie étudie le phénomène de l’ami imaginaire et du paracosme chez les jeunes enfants. Marjorie Taylor a découvert que, non seulement les compagnons imaginaires sont étonnamment communs, mais les enfants qui les créent ont tendance à être moins timides que les autres. Ils sont également mieux à même de concentrer leur attention et de voir les choses du point de vue des autres personnes. D’après elle, la création d’un ami imaginaire est un des indicateurs que l’imagination chez les enfants est toujours bien présente, ce qui implique que pour les adultes également. Elle préconise de mettre l’accent sur la promotion du développement des jeunes enfants afin de favoriser l’émergence de leur imagination.

      Voici le site de l’Université d’Oregon concernant les travaux de Marjorie Taylor : https://imaginarycompanions.uoregon.edu/

      Rob Hopkins pense que l’école peut favoriser l’imagination chez les enfants par toute une série d’idées créatives détaillées dans le cinquième chapitre.

    6.  Et si nous devenions de meilleurs conteurs ?

      Cette initiative propose de montrer visuellement à quoi ressemblerait un monde plus durable :

      https://www.robhopkins.net/2019/01/07/james-mckay-the-man-who-draws-the-future/ (en anglais).

      James McKay dirige un centre de recherche sur les énergies renouvelables à l'Université de Leeds en Angleterre. Il dessine et peint un avenir positif, optimiste et durable. Paul Chatterton, écrivain, chercheur et professeur dans la même université que James McKay, lui a demandé d’illustrer son livre intitulé « Unlocking Cities: a manifesto for real change ». Pour créer les idées développées dans le livre et les illustrations, les deux compères se sont rendus dans les écoles et ont rencontré des élèves de 10 à 18 ans. Ils leur parlent des problèmes de changement climatique. Ensuite, ils leur proposent d’imaginer des solutions pour les résoudre. James McKay peint des endroits réels et les transforme en une vision fantastique. Les personnes peuvent immédiatement voir ce qui fonctionnerait et ce qui ne fonctionnerait pas en matière d’amélioration de l’environnement. Avec une simple esquisse de quelque chose qui est optimiste, cette vision peut être extrêmement puissante en termes de motivation des gens à réaliser de réels changements, car ils peuvent alors commencer à voir qu'il y a des choses qui sont réalisables. Ils n’ont plus du tout une pensée dystopique, ne voient plus un scénario catastrophe de fin du monde. Cependant, il faut rester dans les scénarios réalistes sans verser dans le pessimisme. C’est un exercice difficile. Il ne faut surtout pas avoir à l’esprit qu’il est trop tard pour sauver la planète. Les gens qui pensent cela sont paresseux, car ils n’ont pas envie de changer leur façon de vivre, de faire des efforts pour améliorer les choses. L’idéal serait que les experts puissent débattre directement avec de grands groupes de citoyens, toute une communauté pour créer un grand élan de la population en faveur des mesures à mettre en œuvre pour sauver la planète.

      Voici le site du livre « Unlocking Cities: a manifesto for real change » : http://unlockingsustainablecities.org/

    7. Et si nous nous posions enfin les bonnes questions ?

      Cette initiative existe dans le grand Liège pour nourrir les gens localement :

      https://www.robhopkins.net/2018/03/26/a-delicious-taste-of-the-future-in-liege/ (en anglais).

      C’est une histoire qui se passe chez nous : la création de la ceinture aliment-terre liégeoise. Le projet est né le 27 avril 2012. L’idée était de produire localement des aliments bons, propres et justes pour tous. Christian Jonet, licencié en sciences politiques, coordonne ce réseau de coopératives, de producteurs, de chercheurs, d'institutions et d'associations. Toute l’équipe du CATL a le désir de travailler à la relocalisation et à la « dé-carbonisation » de nos systèmes alimentaires ainsi qu’à la re-dynamisation de l’économie liégeoise. Ils ont pris conscience des nombreux atouts que recèle déjà notre région en la matière. Ils ont la volonté de contribuer à mettre une alimentation saine à la portée du plus grand nombre. Ils ont l’intuition que les avantages du circuit court et de l’économie sociale peuvent non seulement se combiner, mais se renforcer dans la poursuite de ces objectifs.

      Voici le site du CATL (ceinture aliment-terre liégeoise) : https://www.catl.be/

    8.  Et si nos dirigeants favorisaient l'enrichissement de l'imagination ?

      "Imiter" la ville de Bologne en Italie qui a créé un bureau d'imagination civique :

      https://www.robhopkins.net/2019/03/04/michele-dalena-on-bologna-the-city-with-a-civic-imagination-office/ (en anglais).

      Le bureau d’imagination civique comprend une équipe multi-professionnelle qui travaille à construire un pont créatif entre les citoyens de Bologne et l'administration. La ville de Bologne est différente d’autres, d’abord parce qu’elle compte énormément d’étudiants, mais aussi parce qu’elle a une longue tradition dans le domaine de la participation citoyenne. Bologne a aussi été la deuxième ville d’Europe à créer un réseau civique sur le net, Iperbole, dès 1985 ! La ville est devenue collaborative. On y organise de multiples réunions publiques impliquant de nombreux citoyens. On y partage des décisions concernant les espaces publics, les bibliothèques, la pollution, la mobilité, le bien-être et beaucoup d’autres choses. Au départ, la participation citoyenne ne s’activait que lorsqu’il y avait un problème à régler et s’arrêtait dès qu’une décision était prise. Mais le désir d’aller plus loin a permis d’organiser un processus participatif stable. Cela ne s’articule plus autour de projets, mais d’un processus. Il y a six quartiers et un laboratoire urbain par quartier. Ils établissent les liens entre les quartiers et l’administration. On pourrait penser que ces laboratoires urbains ne sont que de la démocratie participative et de la justice sociale. Pourtant, l’imagination y joue un grand rôle. Il s’agit d’avoir une nouvelle façon de voir les choses. L’idée est de créer des espaces flexibles pour permettre l’expérimentation, aller au-delà de l’organisation des politiques publiques grâce à une équipe de gestionnaires de proximité capable de guider les citoyens.

      Voici le site du bureau d’imagination civique : http://www.fondazioneinnovazioneurbana.it/immaginazionecivica

    9.  Et si ces hypothèses voyaient le jour ?

      Cette initiative nous vient de Plymouth, dans le sud de l’Angleterre, où il est question de gratification différée. Expérimenter des moments où l'on s'immerge dans le futur pour revenir au présent et s'en servir pour prendre des décisions : https://www.robhopkins.net/2018/12/18/jackie-andrade-and-jon-may-on-imagination-lemons-and-functional-imagery-training/ (en anglais).

      Jackie Andrade et Jon May sont tous deux professeurs de psychologie à l’université de Plymouth. Au cours des 20 dernières années, ils ont développé une approche appelée « Functional Imagery Training » qui possède la capacité de changer le monde qui nous entoure. FIT est une approche unique du changement de comportement qui utilise l'imagerie mentale pour motiver le changement. FIT enseigne aux gens de nouvelles façons de penser à leur avenir immédiat pour les aider à rester motivés à mesure qu'ils franchissent chaque petit pas vers leur objectif. Les utilisateurs ont décrit la méthode FIT comme un « changement de mentalité », où ils faisaient de l’exercice ou mangeaient sainement parce qu’ils le voulaient, plutôt que parce qu’ils se sentaient obligés de le faire. Avec FIT, il est possible également d’améliorer l’imagination et la créativité des gens en leur faisant prendre conscience des compétences qu’ils possèdent déjà. Cela s’appelle la conscience métacognitive. Grâce à cela, ils prennent alors conscience de ce qu’ils peuvent faire. Il y a moyen de les encourager à le faire davantage et leur donner la conviction qu’ils peuvent manipuler des images de manière novatrice dans leur esprit. Il y a des personnes qui ne sont pas sensibles à la visualisation, mais qui ressentent l’imagination par d’autres sens. Pour ces personnes, au lieu de dire « imaginez… » on leur propose de réfléchir aux étapes pour atteindre un objectif. Tout type de ressenti par n’importe quel sens fonctionne. L’important n’est pas d’avoir une grande imagination, mais d’imaginer les choses avec le plus de force possible. Il n’est pas possible de mesurer l’imagination des gens. Le but est de montrer aux gens comment ils peuvent utiliser leurs images plus efficacement.

      Un exemple très parlant est la maîtrise des fringales. On propose à une personne qui souhaite ne plus grignoter de penser très fort à son objectif : perdre du poids. Cela le motive. Ensuite, on lui demande de penser à un sachet de chips, mais pas très longtemps. Puis de revenir ensuite sur l’image mentale de la satisfaction de pouvoir faire plein de choses grâce à la perte de poids. Enfin, on constate que l’image du sachet de chips a disparu. Cela fonctionne également avec l’arrêt de la cigarette.

      Concernant la créativité, elle peut être stimulée de la manière suivante : plusieurs personnes donnent des idées originales et farfelues et, ensuite, le groupe fait le tri pour ne garder que celles qui méritent d’être poursuivies et développées. Il est nécessaire de posséder les deux compétences : ouverture d’esprit, puis écrémage. Une autre possibilité est un binôme entre une personne hyper créative et une seconde qui serait son garde-fou. Il est très important de penser qu’il n’y a pas, d’un côté, quelques personnes qui sont créatives et, de l’autre, le reste de la société. Tout le monde est créatif.

      Le but de cette méthode est donc de changer de point de vue : faire quelque chose ne doit plus être parce qu’on est obligé de le faire, mais parce qu’on a envie de le faire et qu’on va y prendre du plaisir. On pourrait l’appeler : « les souvenirs du futur », puisque cela crée une image mentale de ce vers quoi on a envie d’arriver. C’est un peu comme le test du marshmallow : on met un marshmallow devant un enfant et on lui dit qu’on va s’absenter. On lui explique que s’il ne mange pas le marshmallow pendant notre absence, il en recevra deux à notre retour (https://www.youtube.com/watch?v=b3jlCZnOxLY). Cela montre qu’il est plus intéressant à l’heure actuelle de différer la gratification sur le long terme.

      Cette méthode peut être appliquée au problème du changement climatique. Les gens ne peuvent pas s’imaginer maintenant le futur que nous risquons d’avoir. Certains pensent même que cela va être mieux, car il pourrait y avoir des étés plus chauds. Lorsqu’on explique aux gens ce qu’il faut faire, c’est toujours de manière négative : il ne faut plus utiliser de sac plastique ni de combustible fossile. Ce qu’il faudrait faire, c’est proposer aux gens de penser à une image mentale du monde merveilleux dans lequel nous pourrions vivre si nous faisions attention à ne pas abîmer la planète : l’air serait meilleur, la nourriture serait plus saine, il y aurait plus d’oiseaux sur les arbres, moins de déchets, des transports silencieux qui utiliseraient des énergies renouvelables, etc. Ensuite, il faut imaginer qu’un vieil homme dirait : « vous rappelez-vous comment nous avons fait pour parvenir à ce résultat, maintenant que la planète est propre et sauvée ? Regardez ! Nous y sommes arrivés. » L’image de ce vieil homme permet de se rappeler qu’on a réussi dans le futur. Si on a réussi, c’est qu’on peut le faire dans le présent. Cela permet d’obtenir une gratification alors qu’elle n’a pas encore eu lieu.

      Le futuriste Stuart Candy, de l’Université Carnegie Melon, plonge les gens dans un futur proche (2050) qui serait très sombre, pour leur faire prendre conscience de l’obligation de changement. Au contraire, la méthode FIT ne demande pas aux gens d’imaginer ce que le futur serait de manière négative. Il y a une vision de ce que ce serait sans aucun changement pour montrer ce à quoi on pourrait arriver s’il y avait une amélioration. La vision d’un statu quo, qui n’est pas une image négative, n’est là que pour montrer le contraste avec l’image positive.

      Voici le site de l'Université de Plymouth qui propose la méthode appelée « Functional Imagery Training » (FIT) : https://www.plymouth.ac.uk/research/psychology/applied-psychology/functional-imagery-training

Voici nos billets précédents (en français) qui parlent du livre de Rob :

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