Qu'est-ce qu'un vaccin à ARNm contre le coronavirus SARS-Cov-2 ?

 

Comment fonctionne un vaccin à ARNm ?

"Le vaccin à ARN messager (ARNm) est fait d’une sphère lipidique contenant un petit fragment de l’ARN du virus codant la protéine S [ou la protéine de spicule]."

"Le vaccin à ARNm est injecté par voie intramusculaire. Les particules lipidiques pénètrent alors dans différentes cellules et y libèrent l’ARN de la protéine de spicule. Cet ARN est rapidement traduit en grandes quantités de protéine S par les ribosomes de la cellule. Cette protéine S s’insère dans la membrane des cellules et provoque la production d’anticorps neutralisants par l’organisme. Ces anticorps le protégeront [le patient] en cas d’infection par le virus lui-même. Traduit ou non, l’ARNm a une demi-vie courte et est rapidement dégradé. Il ne peut être répliqué car le gène de la polymérase virale n’est pas présent sur le fragment du vaccin."

"Cet ARN ne peut pas s’intégrer dans le génome des cellules. Pour cela, Il faudrait qu’il soit rétro-transcrit en ADN, un événement très rare qui nécessiterait la présence d’une enzyme appelée reverse transcriptase. Ensuite il faudrait que cet ADN migre dans le noyau et s’intègre dans le génome. Les coronavirus saisonniers qui sont de la même famille que le SARS-Cov-2 ne sont pas connus pour s’intégrer dans le génome. Ce ne sont pas des rétrovirus."

(Sources : Qu'est-ce qu'un vaccin à ARN messager contre le coronavirus SARS-Cov-2 ? - Document sous format PDF - Institut de France - Académie des Sciences - Cellule Coronavirus - 4 janvier 2021 - Sous la coordination de Pascale Cossart, Secrétaire perpétuel de l'Académie des Sciences)

Petite traduction de ce qui est expliqué plus haut, mais avec des mots compréhensibles par tous :

L'ARNm correspondant à une protéine du virus est entouré de "gras" pour pénétrer facilement dans les cellules. Le virus n'est pas complet. On injecte le vaccin dans l'épaule, pas dans le sang. L'ARNm est libéré à l'intérieur des cellules de l'épaule. Les parties de la cellule chargées de lire l'ARN et de fabriquer les protéines s'activent, lisent le nouvel ARNm et fabriquent la protéine du virus en grandes quantités. Le corps réagit à ces protéines étrangères en fabriquant des anticorps pour les attaquer. Ces anticorps protègeront le corps en attaquant le vrai virus en cas d'infection. L'ARNm du vaccin est très fragile et ne dure pas longtemps. C'est pour cela qu'on le conserve au froid. Il ne reste pas longtemps actif dans l'épaule. L'ARNm du vaccin ne peut pas se multiplier car il n'y a pas le gène pour le faire, dans le vaccin. L'ARNm du vaccin ne peut pas modifier le code génétique (ADN) de vos cellules. Ce n'est pas un OGM. Il n'y a pas dans le vaccin de molécule permettant de transformer l'ARNm en ADN. Si même c'était le cas, il faudrait que l'ADN fabriqué entre dans le noyau au centre de la cellule et s'accroche à votre ADN (vos chromosomes). Ce qui est abracadabrant. Seuls certains virus, les rétrovirus peuvent modifier le code génétique de vos cellules. Le virus de la COVID ou l'ARN du vaccin en sont bien incapables. La vaccination n'est pas une thérapie génique qui modifie vos gènes.

En Belgique, plus d'un million de personnes ont déjà été infectées.

Il faut conserver les gestes barrières, surtout depuis que le variant delta circule, car le vaccin est moins efficace contre celui-ci.

Si on est infecté, la vaccination permet d'être moins malade. Donc d'avoir moins de séquelles graves.

Le vaccin permet de moins transmettre le virus à sa famille et aux proches si on est infecté.

Mais tout vaccin n'est pas fiable à 100 %.

D'ailleurs c'est ce que les anti-vaccins attaquent actuellement en ne regardant que les centaines de cas de décès de gens vaccinés, en oubliant les centaines de milliers de cas où les gens vaccinés ne sont pas morts, ont eu une maladie moins forte et moins longue, voire passant inaperçue et en ont retiré moins de séquelles.

Ils vous embrouillent la tête avec les rares échecs du vaccin, en passant sous silence que les succès sont des dizaines de milliers de fois plus importants.

Une fraction extrêmement faible de personnes vaccinées peuvent mourir quand même. Mais des centaines de milliers ne vont pas mourir grâce au vaccin. Des millions auront moins de séquelles.

Si toutes les personnes qui le peuvent se font vacciner, la pandémie va s'éteindre d'elle-même.

Il n'y a pas de liberté à refuser le vaccin ; vous êtes dangereux pour vous-même et vous représentez un danger potentiel énorme pour la société : pour ceux qui ne sont pas vaccinés, pour ceux qui ne le peuvent pas et ceux pour qui le vaccin ne fonctionne pas à 100 %.

 

 

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